Pourquoi
la chute des cheveux ?
La chute des cheveux intrigue, inquiète et touche des millions de personnes à travers le monde. Comprendre ses causes principales permet d’agir de manière ciblée et efficace. Chaque cheveu raconte une histoire, et sa perte résulte souvent d’un déséquilibre profond dans l’organisme ou d’une exposition à des agressions externes.
Démêler ces causes peut non seulement réduire la perte de cheveux mais aussi améliorer la santé capillaire dans son ensemble.
Le rôle des carences nutritionnelles
Les cheveux dépendent de l’apport constant de nutriments essentiels. Une carence en fer, zinc, biotine ou vitamines du groupe B affaiblit la fibre capillaire et ralentit la repousse. Le fer, par exemple, soutient l’oxygénation des follicules, tandis que la biotine favorise la production de la kératine. Une alimentation pauvre ou des troubles digestifs peuvent donc perturber cet équilibre et entraîner une chute diffuse. Les régimes restrictifs ou les troubles de l’alimentation exacerbent souvent ces carences. Introduire des aliments riches en nutriments ou utiliser des compléments alimentaires adaptés peut inverser cette tendance.
Le stress, ennemi silencieux
Le stress aigu ou chronique perturbe l’équilibre hormonal, favorisant des phases de chute appelées effluvium télogène. Ce phénomène survient généralement quelques mois après un épisode de stress intense, comme une maladie, une perte ou un changement de vie. Les follicules cessent leur activité de croissance et entrent prématurément en phase de repos, provoquant une perte massive mais souvent réversible. Apprendre à gérer le stress par des techniques comme la méditation ou l’exercice physique peut aider à rétablir un équilibre.
Les pathologies sous-jacentes
Certaines maladies, comme les troubles thyroïdiens, les infections du cuir chevelu ou les maladies auto-immunes telles que l’alopécie areata, peuvent provoquer une chute de cheveux significative. Identifier ces causes médicales nécessite une consultation et des examens adaptés. Un traitement précoce permet souvent de limiter les effets, bien que certaines pathologies demandent une gestion à long terme.
Les facteurs génétiques
L’héritage familial joue un rôle majeur dans la chute de cheveux, notamment pour l’alopécie androgénétique. Cette forme héréditaire touche aussi bien les hommes que les femmes, bien que son expression soit souvent plus marquée chez les premiers. Elle se manifeste par un amincissement progressif des cheveux, souvent localisé au sommet du crâne ou aux tempes. Les gènes influent sur la durée des cycles capillaires et la sensibilité des follicules aux hormones androgènes, provoquant une miniaturisation du cheveu. Des traitements précoces peuvent atténuer ces effets, mais une surveillance continue est souvent nécessaire.
Les fluctuations hormonales
Les hormones influent directement sur la santé capillaire. Chez les femmes, la grossesse, la ménopause ou l’arrêt de la contraception hormonale peuvent provoquer une chute temporaire. Les hommes, quant à eux, sont plus sensibles aux effets de la dihydrotestostérone (DHT), une hormone dérivée de la testostérone qui fragilise les follicules. Ces fluctuations hormonales peuvent être régulées par des traitements spécifiques ou des ajustements alimentaires, mais elles nécessitent souvent une prise en charge adaptée.
Les agressions extérieures
L’environnement et les habitudes capillaires jouent également un rôle non négligeable. Les expositions prolongées au soleil, à la pollution ou à des produits chimiques agressifs altèrent la structure du cheveu et le cuir chevelu. Les coiffures trop serrées, les traitements chimiques et les appareils chauffants fragilisent à long terme les fibres capillaires, augmentant leur sensibilité à la casse et à la chute. Investir dans des soins protecteurs, comme des huiles nourrissantes ou des produits thermoprotecteurs, peut prévenir ces dommages.
Agir pour freiner la chute
Une approche globale et personnalisée est essentielle pour répondre efficacement à la chute des cheveux.
L’amélioration de l’alimentation, l’adoption de soins doux, la réduction du stress et, si besoin, l’utilisation de compléments alimentaires permettent de restaurer un équilibre favorable à la croissance capillaire. Identifier la ou les causes précises reste la première étape pour apporter une solution adaptée et durable. Inclure des routines hebdomadaires de soin, combinées à des ajustements progressifs de l’hygiène de vie, assure une amélioration durable.